On n'apprend pas que dans les classes ! Les élèves de Ionesco ont ainsi participé à plusieurs sorties culturelles en ce début d'année : 

- Une visite-découverte du Musée de Sèvres, partenaire du lycée dans le cadre de notre option Histoire de l'Art : les élèves de 2nde ont pu découvrir 3 personnalités marquantes du monde de la céramique (Bernard Palissy, Mme de Pompadour et Alexandre Brongniart) et prendre leurs marques dans les galeries du musée, qu'ils vont être amenés à beaucoup fréquenter cette année.

musée

menteur- Des sorties au théâtre : Le Menteur de Corneille (Théâtre de Poche-Montparnasse) pour plusieurs classes de 1ère, en lien avec la pièce au programme en français, et avec La Distance de Tiago Rodrigues dans le cadre de la Convention Régionale pour l'Education Artistique et Culturelle (CREAC) passée avec le Théâtre 71 - Malakoff Scène nationale et plusieurs classes de 2nde. Les élèves peuvent ainsi construire leur culture théâtrale à travers un parcours de spectateurs.

distance

- Une demi-journée autour des étangs de Meudon pour les élèves de la spécialité SVT de 1ère, afin de découvrir et répertorier la biodiversité de ces milieux.

étang

- Une soirée au Musée d'Orsay, devant le procès fictif du Déjeuner sur l'herbe d'Edouard Manet pour les élèves des options DGEMC et HDA deTerminale : dans le prolongement de leurs réflexions sur la liberté face à l'ordre public dans le monde contemporain, les élèves ont pu assister à des débats passionnés autour du thème "ce tableau, son auteur Edouard Manet et son modèle Victorine Meurent portent-ils atteinte aux bonnes moeurs et à la morale publique ?" Avocats, magistrates et orateurs se sont succédé pendant plus de deux heures afin de questionner les moeurs d'hier et d'aujourd'hui. En cause, la mise en scène d'un pique-nique champêtre, deux hommes en costume qui conversen,t, une baigneuse à l'arrière-plan et une femme nue qui nous regardent. Les témoins (dont Zola, Baudelaire et Courbet) ont défilé à la barre, quasiment tous acquis à la cause des accusés. Puis ce fut le Procureur général qui dénonça la "manet-pulation" de l'artiste, désireux de créer un scandale pour se faire un nom, tandis que la défense plaidait pour une nudité politique et non érotisée, avant d'affirmer que l'indécence devait changer de camp. Les délibérations furent âpres. Mais entre censure et liberté, académisme et audace, Madame la Présidente a tranché, et constaté la culpabilité du peintre - sans retenir celle de l'empereur Napoléon III qui avait pourtant autorisé l'exposition du tableau !

procès